Je me baladais tranquillement sur tes cimes
Ignorant que cela serait jugé comme un crime
J'ai vu une lueur étrange au sommet du mont
Je me suis approché et j'ai vu ce curieux pont
Frontière entre la petite terre et l'infini des cieux
Moi simple mortel, j'ai pénétré l'antre des dieux
Devant moi apparut l'éden, le jardin des Hespérides
J'eus peur et m'approcha lentement d'un pas timide
Alors retentit le tonnerre et Zeus lança sa foudre
Et me lança des devinettes impossible à résoudre
Mon regard suppliait vainement l'aide des divinités
Il y avait Hermès, Apollon, Ares et la grande Athénée
Je n'avais pas le courage et la volonté de Persée
Aucun fil d'Ariane pour me sortir de ce guêpier
Je ne connais pas l'art de la ruse comme Ulysse
Ni la force d'Hercule, de Jason et son couteau suisse
Je sais parfaitement que je n'ai d'Achille que son talon
Et je ne possède pas de pouvoir comme Agamemnon
Je ne suis qu'un froussard qui ne sera jamais un héros
Je demandais pitié à genou comme le dernier des zéros
Hadès dit encore: Je t'en prie mon frère finissons-en
Dépêche-toi, j'ai d'autres choses à faire, ajouta Poseidon
Puis elle s'est levée toute en douceur, tout en beauté
Aphrodite, dernière chose que je vis avant de me réveillé
Auteur : (BF) Thea (BF)
Source : http://www.poeme-france.com/poeme-103752-les-foudres-du-mont-olympe.html
Poème choisi par Marine GUILMONT, 1ère S 1.